Le Réseau téléphonique Commuté (ou RTC), véhicule de la téléphonie analogique depuis des décennies vit ses dernières années de service.

Quels impacts cela aura t’il sur les systèmes d’alarme qui l’utilisaient comme mode de communication ?

Le RTC tirera en effet sa révérence prochainement, dépassé par la poussée des nouvelles technologies et leurs besoins croissants en bande passante (la quantité d’informations pouvant être transmise simultanément sur une voie de transmission). A partir de fin 2023 débutera progressivement la déconnexion du RTC.

 

Si l’arrêt du service téléphonique utilisant le RTC se fera de façon progressive, il est important d’anticiper le changement de technologie pour éviter les ruptures de service, notamment par rapport aux solutions de télésurveillance.

En effet, les postes d’opérateur de télésurveillance sont encore fréquemment raccordés à la centrale d’alarme par un dispositif analogique utilisant le RTC pour assurer la transmission des alertes. Vous faites partis de ces opérateurs et vous souhaitez entamer la conduite du changement ? Contactez Connex IT !

Que faire pour la sécurité de mon site si mon alarme est encore reliée via le RTC ?

A terme, l’utilisation de ce mode de liaison ne sera plus possible. Pas de panique, des alternatives existent. Les modes de communication par le réseau IP ou via les moyens hertzien (réseau GSM/GPRS) permettent de conserver la liaison.

Des modifications techniques seront probablement à prévoir, puisque la plupart des centrale prévue pour communiquer via un transmetteur analogique ne sont pas nativement équipé de son équivalent numérique. Selon les cas, l’adaptation d’un nouveau transmetteur, ou le remplacement du cœur d’installation pourront s’avérer nécessaires. Le bon réflexe est donc de convoquer votre installateur, et de procéder au minimum à une mise en concurrence à cette occasion.

La bonne nouvelle c’est que la communication par IP apporte des avantages intéressants :

  • Tout d’abord la supervision de la ligne. Les communications par RTC n’étaient le plus souvent testées qu’à l’occasion d’une unique impulsion téléphonique par cycle de 24h (recommandation APSAD). Le téléphone pouvait donc être coupé et la liaison d’alarme inopérante sans que la télésurveillance s’en aperçoive avant le test suivant, qui pouvait mettre jusqu’à une journée complète avant d’avoir lieu.
  • De plus, ce test (ou ces tests quand ils étaient multipliés dans la journée) donnait souvent lieu à un coût de communication téléphonique (nombre d’entreprises de télésurveillance utilisaient pour cet usage des numéros surfacturés).
  • L’IP met un terme à ces inconvénients : on peut multiplier les tests dans une journée, sans que cela ne rajoute un centime à la note de télécommunications.  Le télésurveilleur peut en conséquence être prévenu quasi-instantanément d’une rupture de liaison, qu’elle soit accidentelle ou intentionnelle.
  • Un autre avantage de l’alarme via l’IP est que le mode de communication associé à l’évolution technique des centrales permet de transmettre des informations bien plus diverses que ne le permettaient une centrale analogique branchée sur sa ligne RTC.En effet, au-delà du déclenchement d’alarme ou de la perte d’alimentation 230V, les nouveaux équipements enverront en station de télésurveillance des informations techniques (perte réseaux télécommunications, défaut de la batterie, autoprotection, défauts techniques divers… des flux audios et vidéos gourmands en bande passante etc.). La supervision en télémaintenance de l’équipement par l’installateur s’en trouve grandement amélioré.

Un point de vigilance concerne toutefois l’alimentation des équipements.

Contrairement au RTC, les modules de transmission par IP (box internet) nécessitent une alimentation. Les principes de télésurveillance intrusion, et à plus forte raison incendie imposent une continuité de service. Or, l’alimentation d’un site peut être coupée en préparation d’un sinistre. De même, elle est rarement préservée en cas d’incendie.

Il appartient donc au responsable de site de prévoir :

  • d’une part une alimentation de secours (onduleur par exemple) sur les équipements nécessitant cette continuité de service (on peut également citer les services de paiement, ou de téléassistance)
  • et un second mode de transmission (GSM, GPRS) pour les équipements « critiques » comme l’alarme intrusion et la détection incendie.

Vous êtes un décideur auverhonalpin, et vous souhaitez mettre en conformité votre solution de détection intrusion ? Contactez les experts de Connex IT au 04 78 387 31 25