Au beau milieu de la nuit, une alarme se met à sonner : cambrioleur ou simple chat de gouttière ? Quand, et comment faire se déplacer les forces de l’ordre ? C’est là le rôle de la levée de doute.

Il est effectivement nécessaire aux yeux de la loi, après avoir reçu une alerte intrusion, d’opérer une levée de doute avant de faire intervenir les forces de l’ordre.

La levée de doute c’est le fait de vérifier si le système d’alarme s’est déclenché pour une effraction avérée ou à la suite d’un évènement intempestif sans risque particulier pour les biens protégés.

Cette levée de doute peut être effectuée par différents moyens, qu’ils soient physiques ou électroniques. Quelle qu’en soit la méthode, elle est obligatoire avant de solliciter le déplacement des forces de l’ordre. En cas d’appel injustifié une sanction pécuniaire peut en effet être prononcée, et son montant peut atteindre 450€ par événement.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000025506286

Levée de doute physique :

La Levée de doute physique est une opération de vérification consistant à envoyer sur le site concerné une personne physique, en général un agent de sécurité mobile, pour s’assurer que le déclenchement du système est consécutif à une intrusion avérée. Si l’incident à l’origine de l’alarme est vérifié, l’appel au forces de l’ordre peut alors avoir lieu. Sa présence pourra également permettre d’empêcher des vols ou dégradations supplémentaires.

Cependant La levée de doute physique a pour limite d’être relativement lente par rapport à d’autres méthodes. De plus, si les déclenchements intempestifs sont nombreux (erreurs de manipulation, système de détection mal adapté, environnement difficile, en extérieur par exemple…) l’envoi systématique d’un prestataire externe peut s’avérer coûteux. L’intervention physique sur un site ou un cambriolage est en cours peut représenter un risque important pour la personne qui intervient.

Levée de doute électronique :

La levée de doute électronique permet d’améliorer la réactivité du système et la rapidité du déclenchement de l’intervention des forces de l’ordre. En effet la présence d’images non équivoques sur les systèmes de vidéosurveillance est recevable à titre de levée de doute.

Il faut alors seulement quelques secondes aux opérateurs pour effectuer leurs vérifications grâce aux différents moyens électroniques avant de contacter les forces de l’ordre si la situation l’exige. De précieuses minutes sont ainsi gagnées en cas d’urgence.

Si les images ne sont pas de qualité suffisante pour permettre de révéler un flagrant délit, il est également possible d’assurer la levée de doute par d’autres moyens. L’écoute des sons à l’aide de micros de sécurité, l’interaction phonique à grâce à des haut-parleurs et la concordance entre différentes détections (trahissant un cheminement logique dans les locaux) sont autant d’indices permettant de conclure à une levée de doute positive. Ces moyens une fois installés, ne génèrent habituellement pas de couts variables lors de leur mise en œuvre, à la différence de
la levée de doute physique.

Vous êtes un décideur auverhonalpin, et vous souhaitez mettre en conformité votre solution de détection intrusion ? Contactez les experts de Connex IT au 04 78 38 31 25